Vous êtes submergé par la douleur. Vous n’êtes plus capable d’assurer les tâches quotidiennes, ni même votre travail.
L’être aimé était là. Et maintenant, il ne l’est plus.
Comment imaginer que vous ne le verrez plus ? Ni ce soir ni demain. Plus jamais.
Comment surmonter cette réalité qui n’a aucun sens pour vous ? Vous ne le pouvez pas. Pas pour l’instant. Pas encore.
La mort : un tabou mais une chose inévitable
La mort fait peur.
Elle est associée à la maladie, la souffrance, la séparation, l’inconnu, le manque.
Cette peur est d’autant plus accentuée dans nos sociétés modernes où l’on meurt de plus en plus souvent seul. Dans un hôpital, une maison de retraite ou même chez soi.
Alors, nous tournons autour du pot… Nous esquivons le sujet et préférons parler de la vie après la mort, ou de réincarnation.
Or, si vous considérez la mort comme taboue, vous la rendez encore plus effrayante.
E. Kubler Ross, cette grande dame qui a énormément fait progresser les soins palliatifs, la désignait comme la dernière étape de croissance.
Elle l’a associée ainsi à la vie et lui a donné une figure plus familière.
Mais cette prise de conscience ne vous dispensera pas d’entreprendre le douloureux chemin du deuil.
Il obéit à des phases incontournables dont la durée dépend de la situation de chacun :
- La force de vos liens avec le défunt,
- le travail intérieur que vous avez déjà amorcé avant son décès,
- votre conception de la spiritualité,
- le cercle de soutien dont vous bénéficiez…
constituent autant de facteurs qui peuvent influer sur votre traversée.
Dans la suite de l’article, vous trouverez 6 conseils pour transcender la perte et retrouver le chemin de la vie.